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La réalité de voyage, entre euphorie et mal de pays

Holà tout le monde !


Qui dit onzième séance de papotage, dit bilan sur l’ensemble de mon expérience mexicaine. Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur les manques que j’ai ressenti lors de ce séjour d’études et également après ce dernier.😞 Même si vivre à l’international m’a remplie de bonheur et a marqué très positivement ma vie, cela ne signifie pas que tous les jours ont été faciles. De plus, lors de mon retour en France en mai dernier, j’étais certes très heureuse de retrouver mes proches, mon chez moi et de m’investir dans mes futurs projets.🥰 Cependant, quitter tout ce que j’avais construit de l’autre côté de l’Atlantique n’a pas été évident non plus. Avec cet article, j’aimerais partager la réalité que nous pouvons ressentir lorsque que nous partons seul(e) à l’étranger. Ceci peut être utile pour les personnes qui souhaitent partir prochainement, cela peut t’aider à appréhender les potentiels futurs coups de blues.


L’article s’articulera autour de deux axes principaux :

  1. Les mois au Mexique, quand le manque s’invite entre les découvertes

  2. Le retour en France : retrouvailles, nouveaux projets et nostalgie


1. Les mois au Mexique, quand le manque s’invite entre les découvertes


1.1 Le manque des proches

Lorsque nous partons longtemps à l’étranger, le premier manque qui vient à l’esprit est le manque des proches. Ceci est inéluctable. Cependant, nous pouvons simplement nous rassurer : le voyage est temporaire et nous reverrons nos proches au retour en France.

De plus, grâce à toutes les avancées technologiques, il est très facile de se partager des nouvelles, de nous appeler et même de nous voir en vidéo !🤳 Au quotidien, le plus compliqué était de trouver un créneau commun... Entre voyage aux 4 coins du Mexique, vie mouvementée en France et surtout décalage horaire de 8h, il fallait être déterminé pour s’appeler !⏰



A distance, les fêtes et célébrations peuvent aussi se transformer en moments tristes. Pour remédier à cela, il faut savoir innover comme par exemple organiser un repas de Saint Valentin qui correspond au soir en France mais au midi au Mexique !


De plus, même si nous faisons beaucoup de rencontres lors de notre séjour, il peut être difficile de ne vivre qu’avec des “nouvelles” personnes. En France, je suis habituée à être entourée d’amis de longues dates qui me connaissent réellement et cela n’a été possible qu’avec le temps au Mexique.


Par ailleurs, il existe également des côtés positifs à être seul(e) à l’étranger. Je l’ai vécu comme une page blanche : personne ne connaît mon passé, je peux être qui je suis librement et sans jugement. Effectivement, selon moi, la mentalité latine porte moins de critiques sur la société et les relations amicales ou à l’université sont plus saines.💙


1.2 Le contraste d’environnement

Au bout de quelques semaines/mois, j’ai été surprise de me rendre compte que la verdure me manquait !🌿🌳 Je ne pensais pas que cela pouvait être possible… mais si ! Dans le nord de la France, nombreux sont les parcs et endroits verts même en ville. Au Mexique, c’est loin d’être le cas. La ville de Guadalajara est entourée de zones de sécheresse voire de déserts. Les parcs regroupent de nombreux arbres mais aucun espaces verts. De plus, je n'avais pas de plante à m'occuper pendant mon voyage.


Ensuite, même si j’habitais dans une grande ville développée et assez moderne, quelques habitudes de France me manquaient comme un système de bus moins agité ou encore des passages pour piétons respectés.🚌

Enfin, j’avais hâte de retourner en France pour retrouver un air moins pollué. Il est facile de s’adapter à l’environnement ambiant mais avec le temps l’envie de retrouver de l’air frais s'accroît.

1.3 Le choc de gastronomie

Avant de commencer cette partie, je souhaite donner vie à une pensée qui m’a habitée pendant les 5 mois mexicains… “Rendez-moi mon chocolat s’il vous plaît !”🍫 Tu l’auras compris, gourmande comme je suis, j’avais emmené quatre tablettes de chocolat dans ma valise. Cela n’a malheureusement pas suffi pour tenir l’entièreté du semestre et vu les prix je n’ai pas pu combler ce manque (jusqu’à l’arrivée de ma maman qui a joué l'héroïne🦸‍♀️ en m’amenant du chocolat en surprise lors de notre voyage au Yucatan).


Cet exemple fait sourire mais illustre bien la réalité du voyage : s’adapter c’est aussi faire des concessions ! Lors de notre quotidien français, nous ne nous rendons pas compte de la chance que nous avons concernant la gastronomie. En prenant l'avion, je disais au revoir au plaisir des desserts, des croissants, du pain et autres traditions. Heureusement, il existe des petits restaurants et boulangeries françaises pour remonter le moral lors de coup de mou. Je recommande notamment l’adresse Croasan pour manger un brunch à Mexico City : ce fut excellent !🥑🥐


D’autre part, en tant que lilloise, un cliché s’est révélé vrai : je me suis demandé où se cachaient mes frites et mon verre de bière🍻 La réponse ne se trouvait pas au Mexique en tout cas ! Mais ne t’en fais pas, j’ai réussi à combler tout cela : une bonne carbonnade flamande m’attendait directement à l’aéroport.


Bien sûr, dans ces dernières lignes, je mets en avant quelques points négatifs mais cela ne remet nullement en question les saveurs mexicaines. Tacos et quesadillas sont délicieux mais restent très différents d’un bœuf bourguignon.

1.4 Un confort de vie loin du standing français

Une fois l’euphorie de l’arrivée au Mexique estompée, j’ai commencé à ressentir un manque de confort. Malgré un bon mobilier et le passage régulier d’une femme de ménage, des points négatifs parsemaient la maison et ils pouvaient jouer sur mon moral par moment.😓

Le pire a été la cohabitation avec des cafards dans la cuisine. Le Mexique est un pays chaud et humide donc j’aurais dû me préparer à cette éventualité. Vaincre cette peur a été très difficile mais je suis fière de m’être dépassée et j’étais également très contente lorsqu’ils sont partis ! D’autre part, plus le jour du départ arrivait, plus j’avais hâte de retrouver une salle de bain propre, spacieuse et confortable.🛀 Il m’arrivait même de rêver de ma première douche à l’hôtel de Cancun où tout serait parfait !



Enfin, la météo mexicaine est très différente de celle française (surtout nordiste). Avoir un ciel bleu et ne pas connaître ni nuage ni pluie pendant cinq mois fait rêver, néanmoins vivre sous une chaleur pensante est bien moins sympathique.🥵 A la fin de mon voyage, lorsque le thermomètre dépassait régulièrement quarante degrés, je souhaitais à tout prix de la fraîcheur. Si j’avais eu la lampe magique d’Aladin, mes trois voeux auraient été :

  • de l’ombre

  • du vent frais

  • et de la biafine ! (eh oui, mon meilleur ami pour contrer les coups de soleil me manquait également)


2. Le retour en France : retrouvailles, nouveaux projets et nostalgie


Après tout ce que j’ai pu vivre, découvrir et ressentir au Mexique, revenir chez moi a été un choc radical. Ma vie est devenue de nouveau sédentaire avec un emploi du temps plus contraignant. Ce qui a créé puis renforcé mon manque d’exploration. Je souhaitais programmer continuellement des week-ends aux quatre coins de France.😎 Cependant, avec la fatigue qui s’installait et le porte monnaie qui se vidait, j’ai dû brider mon envie de voyager. Je devais revenir à la raison : le van d’Angel et la forêt tropicale étaient un peu trop loin de moi.

2.1 La première semaine, est-ce un mauvais rêve ?

Il m’a fallu six jours pour retrouver un rythme de vie quelque peu normal… ce laps de temps m’a paru interminable ! Je dormais le jour et vivais la nuit à cause du décalage horaire qui résonnait encore.😴 Ce fut plus difficile de se réhabituer que je ne l’avais pensé.

Cependant il y a eu de gros points positifs : je m’émerveillais pour un rien dont je n’étais plus habituée ! La pluie, la grêle en plein mois de mai me donnait le sourire ; remplir mon verre d’eau directement au robinet me remplissait de bonheur et me blottir sous un plaid (car il faisait un peu frisquet tout de même) était très agréable.🥰

2.2 Les retrouvailles des proches

Qu’est-ce que ça fait du bien d’être entourée ! Retrouver ses proches est de loin la meilleure partie après un long voyage, celle qui nous motive le plus à rentrer. Mais tout n’est pas évident… il s’est tout de même passé cinq mois depuis que je suis partie.😮 Une mise à jour s’impose ! Il ne faut pas oublier que la vie ne s’est pas arrêtée en France, chacun a parcouru son bout de chemin et a également évolué de son côté.


De plus, je ne peux rien te cacher… bien sûr mes petits mexicains me manquent ! J’espère retrouver la simplicité de nos échanges, leur générosité et leur joie de vivre au plus vite. Mais eux comme moi savons que ce ne sera pas envisageable avant un moment. Il est tout de même possible de nous donner des nouvelles et je suis très fière de leur envoyer des photos de Lille pour qu’il découvre à leur tour où j’habite.

2.3 La gastronomie… le chocolat c’est bien, mais où sont mes tacos ?

Avec cette sous-partie, tu vas me prendre pour une girouette ! Après avoir dégusté la délicieuse carbonnade de bienvenue, j’ai remué ciel et terre pour trouver une taqueria à Lille.🌮 Je te parle ici d’un vrai restaurant mexicain et non pas d’un French Tacos qui n’a rien avoir.


Après quelques mois à Lille, je commençais à ressentir un réel manque d’épices et de piment. Lorsque j’ai vu que Lille 3000 organisait un événement aux couleurs de l’Amérique du Sud, ni une ni deux j’étais déjà arrivée à la Gare Saint Sauveur pour profiter de l’ambiance. Cela m’a fait un grand bien au moral de retrouver un endroit festif où les concerts s'entremêlaient aux danses💃 et où les food-trucks nous servaient des spécialités savoureuses !🥑 Ce pur moment de simplicité m’a renvoyée quelques mois en arrière. Maintenant, avec le recul, je peux me rendre compte comment ce voyage a changé ma manière de vivre, de penser et d’appréhender l’avenir.



Comme j’ai pu te le montrer ici, vivre à l’international est très intense.🥵 J’ai voulu contraster l’idée parfaite qui existe sur les réseaux sociaux à propos des voyages. Mais j’espère ne pas t’avoir retiré l’idée de partir découvrir le monde ! Surtout pas😉 Tout au long de ce blog, je pense avoir véhiculer une vision très positive de mon séjour d’études mexicain, c’est ce que je retiens et ce que je partage. Aujourd’hui, je t’ai donné accès à une autre dimension : mes coups de blues et mes manques. Ils ont bel et bien existé, j’en ai tiré des enseignements et ils me servent de leçon : dans la vie, même si un projet paraît formidable, il y a forcément un peu de négatif qui se cache derrière, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut abandonner. Cela vaut la peine d’être vécu !🤩

Pour toi qui part bientôt en stage ou séjour d’études, voici mon conseil de la fin : il faut garder en tête et se préparer à l’idée que (malheureusement et heureusement) ce n’est que temporaire. C’est une chose toute bête mais qui aide beaucoup à appréhender le blues du retour.🛬 Tu retiendras toutes les merveilleuses expériences et les points négatifs disparaîtront petit à petit. C’est difficile à croire mais tu ne seras ni 100% triste de partir, ni 100% heureuse de rentrer mais c’est la vie… rien ne t’empêchera de repartir !

Je te souhaite de passer d’incroyables moments en France et n’importe où ailleurs.


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